Questo è solo un breve e parziale ricostruzioni di quanto successo tra il 4 e il 5 Agosto. Piü Informazioni a breve.
(IT) Info da Ventimiglia:
Nella notte del 4 Agosto 2016 oltre 300 migranti lasciano il centro della Croce Rossa a Ventimiglia per andare al confine con la Francia, le persone senza documenti si sono fermate nei pressi dei Balzi Rossi a 50 metri dalla frontiera (dove l’estate scorsa c’era il No-Border Camp). Il loro obbiettivo era quello di abbandonare il centro della croce rossa, reclamare l’apertura del confine e il rilascio del ragazzo sudanese detenuto dentro il CIE (Centro di Identificazione ed Espulsione) di Brindisi.
Alcuni solidali arrivano sul posto per portare acqua ai migranti e vengono fermati dalla polizia e portati alla stazione di polizia di Ventimiglia. 2 compagni hanno ricevuto una restrizione amministrativa “foglio di via” che gli impedisce l’accesso a 16 comuni della prefettura di Imperia e altri 2 son stati trattenuti nella stazione francese della PAF (Police aux Frontières) e hanno ricevuto un interdizione dall’Italia per cinque anni.
La polizia sgombera i migranti dai Balzi Rossi con violenza, durante questa operazione 7 solidali vengono arrestati e sono attualmente nella questura di Imperia. Non sappiamo se sono in attesa di un processo immediato per resistenza o se verranno rilasciati a breve.
In totale 17 compagni europei sono stati fermati dalla polizia italiana e francese.
Durante l’operazione circa 200 migranti riescono a sfuggire alla polizia italiana, alcuni attraversando la frontiera a nuoto raggiungendo la spiaggia di Menton in Francia, la maggior parte attraversa a piedi e si scatena una caccia all’uomo per le strade di Menton, Cannes, Sospel, Nizza. La polizia francese reagisce con violenza, con cariche e sparo di lacrimogeni sui migranti che escono dall’acqua.
118 migranti sono attualmente detenuti nei container e altri 25 nella stazione della PAF.
La polizia francese impedisce ai giornalisti di effettuare riprese, distruggendo le telecamere e arrestandone molti per non far trapelare notizie e non far capire che hanno perso il controllo della frontiera.
Diversi bus della Linee Azur trasportano i migranti fino alla frontiera Italo-Francese per deportarli, si fermano e non li fanno scendere, perché non ci sono più posti per detenerli nei container previsti dalla PAF per il fermo dei migranti. Finora vi sono state solo 60 riammissioni in Italia, nel frattempo la polizia francese ha tentato un approccio diplomatico provando a calmare i migranti, dando cibo e bevande. Non sappiamo se verranno rinviati verso il centro della Croce Rossa o deportati verso gli hotspots o i CIE del sud Italia, essendo molto più numerosi che normalmente.
Secondo un’impasse pare che la polizia italiana non riaccetterà tutti i migranti anche per paura di non riuscire a rispettare il piano Alfano che prevede di risolvere la questione migranti con la loro deportazione nell’sud Italia.
(FR) Info de Vintimille
Quelques éléments d’informations sur les événements des 4 et 5 aoüt. Plus d’informations prochainement.
La nuit du 4 août 2016, environ 300 migrant-es ont quitté le centre de la Croix Rouge italienne en direction de la frontière française. Les sans-papiers se sont arrêtés à Balzi Rossi à 50m de la frontière où se tenait l’année dernière le camp No Border. Leur objectif était de quitter le centre de la cri, exigeant l’ouverture de la frontière, la libération de leur compagnon arrêté et déporté au cie-cra de Brindisi.
Quelques solidaires sont arrivés pour apporter de l’eau et ont été arrêtés par la police italienne et emmenés au commissariat de Vintimille. 2 compagnons ont reçu une restriction administrative de territoire (« foglio di via » ) qui leur interdit l’accès à 16 communes de la province d’Imperia. 2 autres ont été détenus au poste de police de la PAF française et ont reçu une interdiction de territoire italien pour 5 ans.
La police a évacué les migrants avec violence, et pendant cette opération 7 compagnons ont été arrêtés et emmenés à la préfecture d’Imperia. Nous ne savons pas s’ils attendent un procès en comparution immédiate pour résistance ou s’ils peuvent être relâchés rapidement. Au total 17 compagnons européens ont été arrêtés par la police italienne et française.
Durant l’opération, 200 migrants ont réussi a échapper a la police italienne. Certains ont traverse la frontière à la nage et ont rejoint Menton. La police française a lancé plusieurs charges violentes et des gaz lacrymogènes sur les migrants dans l’eau. La plupart ont traversé à pied. Une centaine a réussi a échapper a la police, faisant alors l’objet d’une chasse à l’homme dans les rues de Menton, Cannes, Sospel, Nice.
144 migrants ont ensuite été arrêtés et sont actuellement détenus dans les containers et les bâtiments de la PAF de Menton Garavan.
La police française a empêché les journalistes de France 3 et de presse de prendre des photographies, détruisant du matériel photo et procédant à de nombreuses arrestations, pour ne pas laisser publier les informations du jour et laisser comprendre qu’ils avaient perdu le contrôle de la frontière.
Plusieurs bus des Lignes Azur ont porté les personnes à la frontière pour déporter les personnes, ne les autorisant pas à descendre, du fait du manque de place dans les locaux de la PAF pour gérer les arrestations. Jusqu’ici seulement 60 personnes ont été renvoyées vers l’Italie. Dans le même temps la police française a essayé de mener une approche diplomatique essayant de calmer les migrants, donnant à manger et boire. Nous ne savons pas si les migrants seront renvoyés vers le centre de la cri ou déportés à nouveau vers les hotspots ou des CIE plus au sud en Italie, considérant que le nombre de personnes arrêtées est plus important qu’habituellement.